Un village plein d’histoire

Génicourt est une commune du Val d’Oise, située dans la région Ile de France, au cœur du Parc naturel régional du Vexin français.

L’étymologie de Génicourt est incertaine et peu connue.

Elle est donnée du nom germanique GISING et du latin CORTEM (domaine). Ce qui parait le plus admissible est « GENUS CURTUS » genre court, qui engendre peu. En effet, le chiffre de la population est resté stable assez longtemps : 214 habitants en 1790, 260 en 1840 date du rattachement de Gérocourt à Génicourt et seulement 228 habitants au début du siècle (document qui fait état de 81 électeurs et de 397 hectares 43 ares !)… peut-être une mise à jour qui n’a pas été faite lors du rattachement de Gérocourt.

A notre connaissance, il n’existe aucun document sérieux permettant d’établir d’une façon précise la période préhistorique gauloise ou gallo-romaine. Des silex taillés et polis trouvés dans les champs sont seuls témoins d’un habitat sur ces terres.

De par sa situation sur la grande route conduisant à Pontoise, Génicourt devient un lieu privilégié de passages, de campements et de concentrations pour les troupes qui, au cours des XV et XVI siècles, assiègent cette ville mais aussi pour les armées qui vont s’emparer de Paris en 1814 et 1870.

 

Le village est resserré entre le territoire d’Osny au sud et celui d’Epiais-Rhus au nord.

 

La chapelle de Gérocourt

 

La chapelle a été construite par l’architecte M.C. Brouty pour la famille Hamot en 1856, en remplacement d’une ancienne église détruite qui se situait en haut de la sente de la mine d’or. La paroisse de Gérocourt étant rattachée depuis le 24 juin 1840 à Génicourt. La chapelle a été vendue en 1993 à la commune de Génicourt par la famille Bénard dont les défunts reposent dans une crypte sous la chapelle.

le village de Génicourt vu du ciel

De 1933 à 2002 observez l’évolution de notre village.

Génicourt accueille sur son territoire une partie de l’aérodrome de Cormeilles-en-Vexin.

L’aérodrome fut construit en 1937 par l’armée de l’air française puis aménagé avec deux pistes de décollage en dur par la Luftwaffe.
Durant l’occupation, d
e nombreuses unités allemandes se sont succédées, utilisé pendant la bataille d’Angleterre puis servant de base d’interception le site était de par sa situation une base stratégique pour l’armée allemande.
Une fosse d’entraînement en immersion pour les pilotes fut d’ailleurs construire à Génicourt sur l’emplacement de l’ancienne piscine pendant l’occupation. 

Si vous faites attention lors de vos promenades, une piste en béton partant du côté Nord/Est de l’aérodrome vient finir sa course au niveau du silo le long de la D22.

Le même type de structures a existé vers Immarmont, Cormeilles-en-Vexin et Boissy-l’aillerie, cela servait vraisemblablement de lieu de stockage des avions en périphérie des pistes principales afin de les protéger des bombardements et accrédite les récits concernant un village en bois servant de leurre.

Début septembre 1944 l’aérodrome fut libéré par les forces terrestres alliées lors de la campagne du Nord de la France. Presque immédiatement, le 818e bataillon d’aviation du génie rendit l’aérodrome opérationnel. 

Sous contrôle américain, la Ninth Air Force a affecté le 344th Bombardment Group, composé de bombardiers moyens B-26 Marauder de septembre 1944 à avril 1945. Le 410th Bombardment Group a remplacé le 344th par des A-26 Invader bombardiers moyenne portée de mai a juin. Les Américains ont rendu le contrôle total de l’aéroport aux autorités françaises le 17 juillet 1945. Un mémorial a été érigé près de la tour de contrôle en souvenir de cette période.

Une plaque commémorative fut installée au Christ entre Génicourt et Gérocourt pour remercier le ciel d’avoir épargné le village des nombreux bombardements.

L’église de Génicourt

 

L’église de Génicourt a son « histoire », dédiée en son début (fin XIIème) à Saint-Pierre. Construction très intéressante avec nef, chœur rectangulaire, transept plus étroit que le vaisseau central et deux traversées formant deux chapelles latérales. De cette description ne reste actuellement qu’un pan de mur, et le porche d’entrée (classé monument historique) car par négligence d’entretien, s’étaient accumulés des désordres dans la toiture et au niveau des murs.

En 1904, un vote unanime du Conseil Municipal condamnait cette église à disparaître.

En 1905, la démolition commença et l’on bâtit l’Eglise actuelle dont le coût fut plus élevé que si l’on avait réparé l’édifice du XIIème siècle. Il a tout de même été conservé :

  • les statuts de Saint-Pierre, Saint-Paul, devenus plus tard co-patrons de la paroisse,
  • une pierre tombale à l’effigie de Guillaume Ridoual, curé de la paroisse, mort le 24 octobre 1348,
  • les fonds baptismaux du XV ou XVIème siècle, en forme de navette ou d’amande comme à Boissy l’Aillerie,
  • Les cloches : une de 96 cm datant de 1549 et provenant de l’église de GEROCOURT, la seconde de 1m05 de diamètre, a été bénie en 1754 par Jean Cuquenelle, curé de GENICOURT. Cette dernière n’est pas signée.

C’est seulement en 1998 que cette nouvelle église, de nouveau bien entretenue, s’est vue attribuer ses finitions, c’est-à-dire une pendule (prévue dans les plans d’origine), avec électrification des cloches offrant la possibilité de sonner l’Angélus, matin, midi et soir.

Le pont du fond de l’arche 

Le pont du fond de l’Arche (ou pont de l’arche), à mi-chemin entre Génicourt et Gérocourt, se découvre dans le milieu d’un bois, très pudique, il faut connaître son existence pour le découvrir, la grande majorité des promeneurs ne savent pas qu’ils empruntent ce pont du XVIII siècle qui enjambe un ruisseau, aujourd’hui disparu, de l’ancienne route royale reliant Poissy à Beauvais.

Le tracé de la route principale de Gérocourt, l’actuelle départementale D22, passait par l’Est de la ferme avant la révolution et non à l’Ouest comme nous le connaissons aujourd’hui. Cela explique la présence de cet ouvrage d’art de six mètres de large sur huit de long au milieu d’un petit sentier bien connu des gérocourtois car il  permet de rejoindre le haut du village à pied.

La mairie vous accueille

8 rue des Sablons 95650 GENICOURT

01 34 42 72 32

mairie( @ )genicourt.fr

Accueil au public

  • Mardi 10h – 12h
  • Jeudi 14h – 16h
  • 1er et 3ème Samedis du mois 10h30 12h
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